découlée

Au fil de notre désir
Nos corps s’accordent
Aux promesses de nos coïncidences
Nos mains se croisent

Déjà nos souffles s’entremêlent
Nos regards s‘embrument
Nos lèvres s‘invoquent

Au gré de nos imaginaires
Nos corps divaguent
A la magie de ce charme
Nos mains se perdent

Enfin nos bouches éclosent
Nos langues se délient
Nos silences se disent

Aux rythmes de nos soupirs
Nos corps se nouent
A l’ardeur nos embrasements
Nos mains se recueillent

Ainsi nos excès aspirés
Nous ravissent à nous-mêmes
Nos extases envolées
Nous affranchissent de nos corps

Évadés

Libérés

Infinis

ar

« Je ne parlerai pas, je ne penserai rien : Mais l’amour infini me montera dans l’âme, et j’irai loin, bien loin, comme un bohémien, par la nature, – heureux comme avec une femme. »
Arthur Rimbaud // Sensation (1870)

Une réflexion sur “découlée

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