« Elle était prête. Prête à vivre son corps, à vivre ses sens, à en jouir. Elle portait en empreinte toutes ses expériences dans ses explorations sensorielles et les plaisir qui en découlaient. Dans le bain révélateur, sa sensualité lui apparaissait comme une silhouette ébauchée qui allait de mieux en mieux se définir. Elle n’aurait de cesse, au fil de sa vie, de toujours mieux explorer, mieux ressentir de toutes ses papilles, de tous ses pores, de toute la profondeur de son corps dans ses espaces re-visités, toujours agrandis. Tout serait à nourrir cette sensualité à jamais en marche : le premier corps d’homme, le premier sexe, les suivants, la grossesse peut-être et les enfants, les livres, les films, les arts, les danses et les musiques qui feraient vibrer son corps, l’idée du baiser de la mort qui rend la respiration si douce et si profonde.dans sa caresse intérieure. Elle vit ce rapport privilégié à soi, au monde, à l’autre à la vie… Sa sensualité résulte des apprentissages aux sens, de la mise en sens des sens et est passerelle à la conscience existentielle, au plaisir, au désir, à l’érotisme… »
Cécile Lepoint
Bon jour,
A la lecture je note : « ’idée du baiser de la mort qui rend la respiration si douce et si profonde.dans sa caresse intérieure. » et à cet endroit, je pensais que l’auteure aurait écrit : … idée du baiser de la petite mort …:)
Max-Louis
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