tes sens engloutissent ta pensée
ton corps t’exprime
tes membres se tendent vers l’extérieur
c’est à travers eux que tu traduis le monde
les autres
et moi avec
c’est à ton corps que je parle
il entend ce que je ne dis pas
il me voit au-delà de ce que je crois être
il me sait
alors je lui montre
ces vides dans lesquels je danse ma vie
je lui exprime
ces espaces dans lesquels je m’évade
de cette réalité qui m’offense
nos sens nous engloutissent
notre désir nous construit
indéfinis et infinis que nous sommes
il s’engouffre dans ces interstices de conscience
pénétrables et inavoués
désir de terre et de feu qui nous emmène
ajustés, le temps de ces minutes inépuisées
là où nous sommes
véritablement
absolument
ar
« Nous habitons notre corps bien avant de le penser »
A. Camus
C’est un poème magnifique. Merci pour le partage 🙂
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Merci, cela me touche que vous le disiez. A bientot Gaïa !
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A bientôt et belle journée ! 🙂
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