Dans l’ombre de ses désirs
Les fantasmes
L’ombre permet la lumière d’être, elle est son lieu d’origine.
la lumière remplit l’ombre, elle ne l’efface pas.
son opposée.
sa complémente.
L’ombre souvent effraie
elle cache l’enfoui
l’inconnu
l’incontrôlable
C’est précisément ici que le fantasme apparaît
dans la crainte et l’appel des sens
il touche le bord de nos limites imposées
il se promène à la limite de nos valeurs, de nos croyances
c’est son aspect délictueux qui fait vibrer les cordes sensibles du désir
Le fantasme s’installe dans l’imaginaire
il s’y répand, s’y amplifie et y rayonne de toute sa puissance
à condition de le permettre, de le laisser devenir
Car si tous les fantasmes transgressent
ils ne sont le plus souvent que des jeux que les sens inventent
dans le but de s’expérimenter soi-même, l’autre et le monde qui nous entoure
Se faire bander les yeux pour exacerber les autres sens,
se faire attacher les poignets pour concéder à l’autre le contrôle,
laisser les corps découvrir les textures, les sons, les vibrations, les odeurs, la peau, les goûts…
Laisser l’imagination créer la nature, l’eau, l’espace, un lieu, un personnage, plusieurs, soi-même, autrement…
L’imagination est un domaine infini qui procure des sensations insondables, inépuisables et absolues que les limites physiques de nos corps ne nous permettent pas dans la réalité.
Déposer ses fantasmes réalisables sur le corps de l’autre
et soigner avec amour et passion notre jardin secret de fantasmes irréalisables
qu’ils deviennent source de la poésie des âmes et des corps,
qu’ils entretiennent, suscitent et révèlent le désir, l’envie, la vie…
Et vous, quel est votre fantasme le plus excitant, le plus insolite ou le plus secret ?
Dévoilez-nous un peu de votre jardin secret en message personnel de manière anonyme ou sous pseudo dans CONTACT ou a.ra@bluewin.ch.
Laisser l’imagination créer la nature, l’eau, l’espace, un lieu, un personnage, plusieurs, soi-même, autrement…
J’ajouterai deux autres éléments : -le vent qui attise le feu et le transforme en flammes qui consument nos phantasmes. Cendres éparpillées aux quatre points cardinaux de la terre.
Amitié.
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Merci Charef pour cette note brûlante !
Je pense que l’imagination n’a – par essence – aucune limite. Tenter de l’interpréter n’est-ce pas déjà la défigurer ?
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Mon commentaire est le fruit de l’imagination inspirée par votre article. Les notes de musiques sont au nombre de cinq mais leur combinaisons sont infinies. L’imaginaire va au delà des frontières du réel et je suis tout à fait d’accord avec vous, tenter de l’interpréter c’est le défigurer. Mais d’où tire -t – il son essence?
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… de la conscience que l’on a de soi-même de notre état séparé ?!?
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Oui je suis convaincu que ces deux facteurs sont pour beaucoup. Excellente journée et merci pour vos réponses
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